Mythes au logis des Astres
Dans les 3 plus anciennes versions de l’épopée de Gilgamesh ne figurent que 9 constellations zodiacales. Les Hittites et les Hourrites (2 peuples de l’Âge du bronze) y ajoutent : la balance (10ème constellation zodiacale). Puis les égyptiens, la 11ème : le poisson. Là où à l’horizon du solstice d’été se sont d’abord élevés l’âne et l’étable, les grecs les recouvriront par le cancer (la 12ème).
Lorsque l’astronomie des Mésopotamiens arrive dans leur pays, les Grecs, n’étant pas des observateurs du ciel mais des navigateurs, remplacent les 5 planètes visibles à l’œil nu par 5 rochers errants sur les flots. Tout se passe comme si le ciel des Mésopotamiens était venu se refléter dans la mer Méditerranée des Grecs. 3 de ces rochers seront fixés par Jason et les 2 autres par Hercule. Venue de la nuit des temps, la formule : « Tout ce qui est en haut est comme ce qui est en bas », amène les Égyptiens à dire du Nil qu’il est le reflet de la voie lactée et, pour imiter ce spectacle céleste, ils construisent 3 gigantesques pyramides reproduisant sur terre le baudrier d’Orion. Bien des siècles plus tard, les chrétiens remplaceront Orion par Saint Jacques et la voie lactée par le chemin de Compostelle.
Au travers des mythes anciens liés aux astres, notre conteur nous offrira un voyage dans le temps à la découverte de la façon dont les Anciens se représentaient le Ciel.
D’abord médiateur culturel dans les bibliothèques de Nice, Yvan Hemmer acquiert le statut d’intermittent du spectacle en 2002. Depuis, ses contes voyagent au-delà des Alpes Maritimes, dans le Var, les Bouches du Rhône, la Corse, les Yvelines, l’Essonne, la Meurthe et Moselle, l’Alsace et la Moselle dont il est originaire. L’expérience d’Yvan Hemmer l’a conduit à être formateur dans sa spécialité à l’UFCV, à la ligue de l’enseignement et à l’IUT de Menton auprès d’étudiants préparant un DUT Carrière Social.
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