Nouveau Soleil, aux alentours du solstice...

Publié par Apprentis pas Sages - Membre du Réseau Culture Science Sud, le 18 décembre 2018   3k

Voilà les premiers frimas, les ombres allongent leurs pas, pourquoi ?

Une ombre à midi en été est bien plus courte que la même ombre à la même heure en hiver.

Pour un observateur terrestre, en automne, le Soleil descend dans le ciel jour après jour, les ombres s’allongent, et les nuits avec elles.

Cette année, le Soleil sera au plus bas dans le ciel vendredi 21 décembre. Il semble y stationner, d'où le terme de solstice  qui signifie étymologiquement, le Soleil s'assoit. Dès le lendemain, il « remontera » un peu chaque jour. Il y a bien longtemps, les celtes fêtaient déjà le « nouveau Soleil », dans leur langue « Noio Hel ». Nous parlons aujourd’hui, du solstice d’hiver.

Nous serons au plus près du Soleil (périhélie), le 3 février 2018. Pas intuitif ?

La fraicheur hivernale vient de ce que la Terre est penchée de 23° environ autour de son axe, par rapport au Soleil. Ainsi, le tropique du capricorne, dans l’hémisphère sud, fait face au Soleil lors du solstice d’hiver, celui du cancer dans l’hémisphère nord est face au Soleil, au solstice d’été. L’énergie lumineuse du Soleil est moins directe (donc moins concentrée) en hiver : il fait plus froid. De plus, le Soleil reste moins longtemps dans le ciel en journée, et il chauffe moins longtemps l’air qui nous entoure. En fait, si la Terre a effectivement une trajectoire elliptique autour du Soleil, la différence entre le moment où elle est au plus proche et où elle est au plus loin du Soleil n’est pas suffisante pour être plus significative que l’inclinaison.

Quand c’est l’hiver chez nous, c’est l’été dans l’hémisphère sud, ce qui prouve bien que ce n’est pas la distance au Soleil, qui fait les flocons !